Attention ami lecteur, ceci est le deuxième article de ma saga sur la Norvège ! Venez découvrir le premier épisode ici, si ce n'est déjà fait.
Nous reprenons notre traversée de la Norvège en direction de Trondheim. Prochaine étape : Lillehammer. Hélas, nous nous apercevons bien vite que nous ne sommes pas seuls sur la route, et nous devons faire face à un train bondé ! Nous n'avons d'autre choix que de rester debout ou de nous asseoir au milieu du passage. De plus, le train nous précédant rencontre quelques difficultés, ce qui entraîne un ralentissement de notre côté. Il faut en effet savoir que la ligne de chemin de fer entre Eidsvoll et Lillehammer longe l'immense lac Mjøsa — avec ses 117 km de long, il est le plus grand de Norvège —, ce qui fait qu'il n'y a qu'un seul rail pour les deux voies. Ainsi, si un train est à l'arrêt, c'est toute la ligne qui en subira les conséquences. Pendant ce temps, le contrôleur passe dans les rangs pour s'assurer que tout se passe bien pour les voyageurs. La plupart descendent d'ailleurs à Hamar, à mi-chemin, située sur les rives du lac. Nous n'aurons malheureusement pas le temps de la visiter, mais il paraît que les ruines de sa cathédrale sont protégées par une structure en verre, d'où son surnom de « double cathédrale ».
Mais voilà que nous devons descendre à Moelv, une gare plus tôt que Lillehammer ! Le train semble avoir accumulé trop de retard et fera demi-tour à partir d'ici plutôt que depuis Lillehammer, la gare terminus. Qu'à cela ne tienne : une navette est prévue, et nous n'aurons pas à payer de frais supplémentaires, d'après le contrôleur. Décidément, ce pays semble bien mieux organisé que la Belgique ! Peu de temps après, on nous annonce qu'un train arrive pour nous emmener à Lilehammer. Ouf, nous y sommes enfin parvenus !
Sur place, nous prenons la difficile décision de déguster une glace, avant de rejoindre le camping situé au bord du lac. En chemin, nous passons devant le cimetière de Lillehammer. La lumière recouvre d'une toison d'or le cimetière. Six pieds sous terre, les dormeurs éternels bronzent au soleil.
Nous parvenons finalement à notre campement, situé en bordure de ville et aux abords du lac. C'est la première fois que nous essayons un camping officiel et, quoiqu'un peu cher — mais nous découvrirons assez vite que la Norvège est chère, c'est là son principal défaut — la qualité reste au rendez-vous. Les tentes installées, nous retournons en ville pour y manger. Il faut croire qu'une glace ne nourrit pas le voyageur.
Pour aider à la digestion, nous entamons une promenade accompagnée d'un flamboyant couché de soleil. Les cieux resplendissent.
Lillehammer semble être une ville assez paisible en été. La rue principale qui est piétonnière rend la visite d'autant plus agréable. Les voitures se font rares, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Le lendemain matin, nous admirons la pureté des reflets aquatiques que nous offre le lac.
Ensuite, nous grimpons à l'assaut du sautoir olympique. Ce dernier a été construit à l'occasion des Jeux Olympiques d'Hiver de 1994. Ce fut la première fois que les Jeux Olympiques d'Hiver se déroulaient en alternance de deux ans avec ceux d'Été. Auparavant, tout se faisait sur la même année.
En chemin, nous longeons une rivière pourvue d'une superbe cascade cachée au fond d'un joli bois.
Il faut dire que cela grimpe fort, mais malgré les nombreuses protestations de la gravité, nous atteignons finalement notre destination. La structure olympique semble l'œuvre de Titans.
Cependant, nous devons nous dépêcher car notre bus nous attend. Heureusement, les descentes étant réputées pour être plus faciles que les montées, nous arriverons juste à temps. Nous reprenons donc la route en direction d'Otta et de Dombås, mais à nouveau cela fera l'objet d'un autre article.